25-28 octobre 2021 : quelques échos du voyage en Autriche

Quelques échos du voyage effectué, du 25 au 28 octobre, par un groupe guidé par l’Amicale de Mauthausen sur quelques sites du camp : le camp central, Gusen, Sankt-Valentin, Gusnkirchen, Hartheim.

Les images retenues montrent moins les lieux eux-mêmes que le parcours effectué et la présence à nos côtés de nombreux amis et partenaires autrichiens de notre quête mémorielle.

À Mauthausen

Le groupe des participants, au Centre d’accueil des visiteurs.
À droite, Helmut Edelmayer (Comité Mauthausen Österreich), qui nous a rejoints pour le déjeuner.
Pour la première fois, nous avons pu monter dans les miradors du portail principal.
L’escalier de la carrière de Wienergraben, dont la descente, puis surtout la remontée des 186 marches, est un passage obligé – encore plus depuis son interdiction administrative, qui perdure début 2019 !
Au soleil couchant, le groupe de l’Amicale devant le monument français.
Dans le village, une halte devant la maison d’Anna Pointner, qui a conservé durant plusieurs mois, jusqu’à la Libération, les photos SS dérobées par un petit groupe de détenus républicains espagnols.
Le groupe de l’Amicale à Ried in der Riedmark devant le monument aux évadés soviétiques massacrés lors de la « chasse aux lièvres ».
La stèle de Ried.
Une soirée avec Alexandra Engelbrechtsmüller, militante du comité Mauthausen de Steyr, venue nous rejoindre pour expliquer le sens de son engagement dans la société autrichienne.

À Sankt Valentin

Devant le site industriel des Niebelungwerke ((usines Steyr Daimler Puch) qui fut la principale usine de chars du IIIe Reich, un historien local, venu avec une délégation de la mairie, expose brièvement l’histoire du Kommando rattaché à Mauthausen.

À Gusen

Martha Gammer, une femme de conviction, qui nous a guidés toute la journée. Elle montre ici une photo de l’escalier de la carrière de granit de Kastenhof, détruit par la reprise de l’exploitation par la firme Poschacher après 1945.
Devant la stèle française du mémorial de Gusen.
Le moment de recueillement à la stèle.
L’entrée d’un tunnel du site de Gusen II, village de Sankt Georgen.
Andrea Wahl, l’une des responsables de la « région de sensibilisation Mauthausen-Gusen-Sankt Georgen », en compagnie de Guy Dockendorf, président du Comité international de Mauthausen, qui nous a accompagnés durant trois jours.
Stèle érigée à proximité du site de Gusen III et d’une fosse commune où reposent les restes de centaines (ou milliers) de victimes, trouvés récemment.

À Gunskirchen

Devant une fouille sauvage où l’on retrouve encore, soixante-seize ans après, des objets ayant appartenu à des détenus juifs transférés à pied, les dernières semaines, et condamnés à la mort par la faim et l’épuisement.
Le sol du sous-bois.
Ute Bauer, du BM.I (ministère de l’Intérieur), présente l’état du site et les efforts pour sa conservation.
Devant la stèle du BM.I.

À la pause-déjeuner à Alkoven.

Hannah Lessing, directrice du Fonds autrichien d’indemnisation des victimes du national-socialisme, est venue nous rejoindre pour expliquer sa mission et la catastrophe que fut l’Anschluss pour les juifs d’Autriche.

À Hartheim

Au château de Hartheim, où furent gazés par les nazis les handicapés physiques et mentaux (Aktion T4) et les détenus de Mauthausen devenus inaptes au travail (Aktion 14f13), le groupe dans la salle de conférence s’apprête à écouter Jean-Louis Roussel.
Devant la stèle française, érigée en 1951, les trois petites-filles d’Ernest Chesneau, l’un des 417 détenus français de Mauthausen assassinés au château.
À droite de l’image, Ute Bauer.

© Les photos ont été prises par Guy Dockendorf, Lucien Grillet, Jean-Louis Roussel, Claude Simon, Daniel Simon, Karine Turban