Autriche et Slovénie

L’Amicale veille au respect et à l’entretien des sites qu’elle a permis de préserver, et mémoriaux qu’elle a parfois elle-même créés. Elle s’efforce donc de convaincre les autorités autrichiennes (Mauthausen Memorial et son ministère de tutelle, le BM.I) qu’aujourd’hui encore les associations de mémoire, dans plusieurs pays d’Europe, sont des partenaires incontournables.

  • Elle trouve chez certains élus locaux, et en particulier autour de Mauthausen même, une écoute et un sens des responsabilités morales encourageants, alors même que s’expriment dans le pays des formes multiples de relents du passé nazi.
  • Au fil de ses voyages, depuis 1947, et surtout depuis les années quatre-vingt dix, l’Amicale a développé des relations de confiance et de fidélité avec des associations locales autrichiennes, fédérées dans le Mauthausen Komitee Österreich (MKÖ).
    Leur accueil, leur souci de ne rien effacer de la mémoire locale des crimes sont un appui déterminant.
  • Depuis 2008, l’Amicale accueille chaque année un jeune « serviteur de mémoire » (Gedenkdiener) qui effectue au siège de l’Amicale son service national civil.
    C’est ainsi un peu de la jeunesse autrichienne qui nous sert de relais précieux vers les débats sur le passé qui, après des décennies de silence, traversent aujourd’hui le pays.
  • Une approche identique guide nos relations, à Tržič et en Slovénie, autour de la mémoire du Kommando du Ljubelj sud. Mais la mémoire locale, irriguée par le legs des partisans yougoslaves, y est jusqu’aujourd’hui plus consensuelle, et célébrée chaque année avec éclat.
  • Les ambassades de France en Autriche et en Slovénie apportent leurs compétences et leur soutien moral et politique à nos activités, notamment lors des cérémonies annuelles, pour les hommages aux morts et l’entretien des monuments.