Chantiers

En permanence, l’Amicale tient à jour ses outils de documentation – fichier, archives, bibliothèque –, d’information – bulletin –, de communication – sites Internet, page Facebook.
Elle vise ainsi à continuer de servir, année après année, ses adhérents, ses visiteurs et les aider pour leurs recherches personnelles : documentation, publications, création de documentaires ou autres œuvres. Elle leur propose des moments de rencontre et de convivialité.

Mais d’abord, elle continue de commémorer les morts :

  • tous les 5 mai depuis 1946, date anniversaire de la libération du camp central, à l’Arc de Triomphe, c’est l’Amicale de Mauthausen qui ravive la flamme ;
  • ses membres sont invités à participer à la célébration annuelle dans toute la France de la Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation, chaque dernier dimanche d’avril ;
  • elle participe, en plus ou moins grande délégation selon les années, aux cérémonies anniversaires de la libération du camp et de ses Kommandos en Autriche (début mai) et des deux côtés – autrichien et slovène – du Loibl pass (début juin) ;
  • au cimetière parisien du Père-Lachaise, elle participe, fin octobre, au fleurissement des monuments des camps organisé par la FNDIRP.

En complément de rencontres conviviales ou statutaires, l’Amicale organise des journées ou demi-journées d’étude thématiques (parmi les plus récentes : sur l’Aktion T4, gazage des handicapés, dont le château de Hartheim fut le site le plus meurtrier ; sur les archives du SHD (Service historique de la Défense) de Caen ; sur les républicains espagnols ; sur la rafle de Nancy…).
Avec l’Interamicale, elle participe depuis 2008 aux Rendez-vous de l’histoire de Blois, coorganise des colloques (sur Le corps du déporté, novembre 2019 ; Les procès, novembre 2017 ; Les serments, novembre 2015…).

Pour avril 2021, elle apporte sa contribution à la publication d’un livre majeur d’Adeline Lee, tiré de sa thèse : Les Français de Mauthausen, fruit de quinze années d’étude et de recherche, écrit en toute indépendance par son autrice, mais dans lequel l’Amicale reconnaît l’ouvrage que beaucoup de rescapés ont attendu jusqu’à la fin de leur vie. Il livrera des analyses totalement inédites, fondées sur une connaissance précise des quelque 9 000 Français passés – et pour moitié morts – à Mauthausen.

Pour les prochaines années, l’Amicale entend mettre en œuvre en France, dans le cadre des Itinéraires culturels du Conseil de l’Europe, le grand projet Via memoria Mauthausen porté par le CIM (Comité international de Mauthausen).