Voyage au camp de Mauthausen : du samedi 21 au mercredi 25 octobre 2023.
Trois jours de visites et de rencontres avec des historiens et des acteurs locaux de la mémoire de la déportation sur les sites de Mauthausen, Gusen, Wiener Neudorf, Amstetten, Ebensee, Hartheim, Melk…et un ou deux autres. Ce voyage d’étude sera centré sur les derniers mois du camp et du complexe Mauthausen. On s’intéressera en particulier aux femmes arrivées en mars 1945 de Ravensbrück.
Prestations :
Hébergement et pension complète, transfert en car sur les différents sites, assurance sur place. pour 4 nuits 550 € en chambre double, 650 € en chambre individuelle.
NB : Remboursement des frais de transport (excepté frais voiture !) pour les enfants et les petits-enfants de déportés morts au camp.
Renseignements et inscription à l’Amicale de Mauthausen, 31 boulevard Saint Germain – 75 005 Paris tél. : 01 43 26 54 51 – courriel : mauthausen@orange.fr
27 août 1944 – 27 août 2023 : 79e anniversaire de la Rafle de Pexonne
(village de 922 habitants en Meurthe-et-Moselle, dont 81 furent déportés pour la plupart à Dachau puis Mauthausen)
Organisée par la mairie et l’association Pexonne 27 aout 1944, histoire & mémoire, « cette cérémonie sera placée sous le signe de la fraternité avec la présence des petits-enfants du responsable de la rafle, venus exprimer leur compassion aux familles de déportés ».
À partir de 9h45, rassemblement Place de la Poste.
Voyage au camp de Mauthausen : du samedi 21 au mercredi 25 octobre 2023.
Trois jours de visites et de rencontres avec des spécialistes et des acteurs locaux de la mémoire de la déportation sur les sites de Mauthausen, Gusen, Ebensee, Melk, Steyr. Ce voyage d’étude sera centré sur les derniers mois du camp et du complexe Mauthausen.
Prestations :
Hébergement et pension complète, transfert en car sur les différents sites, assurance sur place. pour 4 nuits 550 € en chambre double, 650 € en chambre individuelle.
NB : Remboursement des frais de transport (excepté frais voiture !) pour les enfants et les petits-enfants de déportés morts au camp.
Renseignements et inscription à l’Amicale de Mauthausen, 31 boulevard Saint Germain – 75 005 Paris tél. : 01 43 26 54 51 – courriel : mauthausen@orange.fr
► bulletin d’inscription à remplir par chacun des participants et retourner à l’Amicale avec un chèque de 100 €
Notre voyage au Loibl/Ljubelj a eu cette année quelques spécificités stimulantes :
il s’agissait du 80e anniversaire de l’ouverture de ce double Kommando, de part et d’autre de la chaîne des Karawanken
le groupe de l’Amicale, rejoint à certains moments par d’autres amis, était à lui seul composé de 11 personnes : fait rare qui a permis des échanges fructueux et donné une belle visibilité à la présence française.
l’hébergement était en Slovénie, et cela a facilité d’autres nouveautés : une journée passée à Trieste pour y étudier, vue côté italien, la complexité de l’histoire de cette région. Visite en particulier du camp de concentration de la Risiera di San Sabba. (photo 1)
Dans leurs discours, Claude Simon et Danyèle Régerat, vice-présidente de l’Amicale, ont insisté sur les nombreux gestes de solidarité de la population de Tržič à l’égard des détenus, qui donnèrent aux Français l’énergie de résister et de s’organiser. Les cérémonies au sud ont toujours une très grande dignité (photo 2 : Denis Pesche, porte-drapeau de l’Amicale ; photo 3 : lecture en slovène et en français d’extraits de L’Espèce humaine de Robert Anthelme ; photo 4 : quatuor à cordes de jeunes filles) Le groupe de l’Amicale a pu profiter d’une visite du petit musée installé au sous-sol de l’auberge du lieu (photo 5), puis des recherches d’Alain Lavigne, fils de Jacques Lavigne (matricule 26 965), sur le retour en France via l’Italie d’une partie des Français libérés au Loibl : collection photographique, connaissance précise des événements et des forces agissantes de la période, le tout mis à la disposition de tous.
Cette année 2023, le MKÖ (Mauthausen Komitee Österreich), organisateur, avait choisi pour thème des cérémonies en Autriche « le courage civil » : celui qui intime, ponctuellement ou durablement, à des citoyens non engagés d’agir face à des situations intolérables.
Comme chaque année, les discours de l’Amicale se sont attachés à traiter ce thème, à partir des témoignages des déportés sur les quelques occasions où des « civils » ont cherché à leur venir en aide.
Vous retrouverez l’ensemble des discours prononcés à cette occasion à Ebensee, Gusen, Melk et Steyr ainsi qu’au Loibl (nord et sud) par des membres de l’Amicale dans la rubrique :
Claude Simon, président de l’Amicale de Mauthausen
Danyèle Régerat, vice-présidente déléguée, et Daniel Hée, tous deux enfants de déportés du Loibl, déposent la gerbe de l’Amicale au monument intitulé « J’accuse »
Vendredi 5 mai à 18 heures 30, l’Amicale commémorait le 78e anniversaire de la libération du camp à l’Arc de Triomphe.
La délégation d’une vingtaine de membres de l’Amicale était conduite par Emmanuelle Declerck, secrétaire générale. Marianne Vinurel a ravivé la flamme avec Jeanine Laborda et Armelle Querbouet. Claude Dutems portait le drapeau.
Le 5 mai 2023, pour le 78e anniversaire de la libération du camp central de Mauthausen, 25 membres de l’Amicale se retrouvaient sous l’Arc de Triomphe pour ranimer la flamme sur la tombe du Soldat inconnu.
Au même moment, 25 autres, accompagnés par 25 lycéens d’Évreux et de Darmstadt et leurs professeurs, se retrouvaient en Autriche pour les commémorations internationales sur les sites St Valentin, Ebensee, Gusen, Mauthausen, Melk et Steyr.
L’Amicale est mobilisée pour assumer ses devoirs envers les morts, pour comprendre et transmettre la mémoire du crime nazi et des souffrances qu’il causa, des solidarités et du message qui lui répondirent, pour partager cet héritage avec les autres délégations venues d’Europe et avec les militants autrichiens, gardiens des lieux, « cimetières sans tombeaux ».
► Ebensee, 6 mai
► Gusen, 6 mai
► Hartheim, 7 mai
► Mauthausen, 7 mai
« […] Le retour en France des rescapés fut certes un événement, mais circonscrit. Il se fit dans un pays libéré, lui, depuis quatre à dix mois selon les régions, déjà entraîné dans l’aventure de la reconstruction, et tourné vers un avenir à portée de main qu’on appela rétrospectivement les Trente Glorieuses. Pour les Espagnols installés en France, en deuil de leurs camarades morts au camp, de leur nationalité, et de leur patrie abandonnée par les puissances Alliées à la version locale du fascisme, ce furent plutôt trente années désastreuses et notre Amicale leur fut longtemps un havre de solidarité. Cette solidarité entre peuples n’eut rien de spontané, a fortiori dans les conditions de violence permanente des relations au camp. Elle fut le fruit d’une patiente et sans doute inachevée reconstruction des liens distendus ou brisés par la guerre ; les soupçons ou les accusations de trahison, mais aussi tout simplement les différences de situations, de points de vue, d’intérêts pouvaient expliquer une méfiance généralisée. De ce fait, nous le savons, la mémoire même (devrais-je dire la culture ?) de l’expérience concentrationnaire n’est pas la même d’un pays à l’autre. Pour les rédacteurs du Serment de Mauthausen du 16 mai 1945, la solidarité internationale n’était donc pas un acquis définitif des épreuves qu’ils avaient subies, mais une aspiration à laquelle ils avaient travaillé dans les pires conditions qui soient, et à laquelle leur expérience commune pourrait fournir une base solide, pour autant que leurs mémoires et leurs consciences respectives demeureraient en dialogue. Ainsi, l’Europe aurait sans doute besoin d’une mémoire plus largement partagée des crimes perpétrés et des souffrances endurées ici, pour peser davantage et plus raisonnablement sur les consciences d’aujourd’hui. […] »
Extrait du discours de l’Amicale française prononcé par Claude Simon, président de l’Amicale, lors de la cérémonie franco-espagnole le 7 mai 2023 à Mauthausen, en présence de : – Gilles Pécout, ambassadeur de France, – Fernando Martinez, secrétaire d’État espagnol de la mémoire démocratique, – l’ambassadrice d’Espagne, – l’ambassadeur d’Italie, – Guy Dockendorf, président du CIM et Juan Calvo, président de l’Amical de Mauthausen y otros campos y de todas la victimas del nazismo.
L’Union des associations de mémoire des camps nazis a réuni son Assemblée générale constitutive le 3 février dernier.
Les présidents des associations fondatrices, Olivier Lalieu (Association Buchenwald-Dora et ses kommandos), Dominique Boueilh (Amicale du camp de concentration de Dachau), Claude Simon (Amicale de Mauthausen – déportés, familles et amis), Jean-Michel Clère (Amicale de Neuengamme et ses kommandos), Mireille Cadiou (Oranienburg-Sachsenhausen et ses kommandos), Marie-France Cabeza-Marnet (Amicale de Ravensbrück et ses kommandos dépendants) ont signé les statuts de l’Union, adoptés par les assemblées générales des associations, qui en conséquence ont été déposés à la préfecture de police de Paris.
La réunion s’est tenue au siège de l’ONACVG, rue Saint-Jacques à Paris, où se sont réunis les administrateurs et leurs suppléants désignés par chaque association (6 représentants par association, soit 36 membres présents).